A la Une de la Tribune ce matin :"1er signal d'alerte dans la publicité sur Internet"
Selon la dernière étude de CapGemini, le marché de la pub en ligne n'aurait progressé que de 6% sur le 1er semestre 2009 - versus 1er sem. 2008 -. Nous sommes loin des croissances à 2 chiffres du passé - 23% en 2008 -.
Mais à y regarder de plus près, seuls la publicité classique et l'emailing s'essoufflent. Les 2 représentent 25% d'un marché estimé à 2 milliards d'euros cette année.
Les autres leviers progressent :
* Liens sponsorisés : 40% de la pub en ligne, + 10%
* Annuaires : 23% de la pub en ligne, + 15%
* Affiliations : 8% de la pub en ligne, +11%
* Comparateur de produits : 5% de la pub en ligne, +14%
* La Pub sur mobile : 1% de la pub en ligne et progresse de 30%.
Que faut-il en déduire ?
Le media qui s'en sort le mieux en période de crise est celui permettant de toucher un public affinitaire à coût raisonnable et contrôlé. D'où les résultats honorables des leviers online tels que les Liens sponsos, annuaires, comparateurs et pub comportementale. D'où les résultats en berne de la publicité display classique.
Affinité : Toucher un large public mais le "bon"
Liens sponsos, annuaires, comparateurs permettent à un annonceur de trouver un public qui cherche.
Acheter une campagne de visibilité sur un site à contenu a priori affinitaire est plus incertain (Audience gonflée, taux de rebond, etc...). Comme par hasard, c'est le sous-segment de la pub comportementale qui croit (représente 10% des achats de bannières).
Coût raisonnable et contrôlé : Ne plus payer pour être vu mais pour acquérir
Liens sponsos, annuaires, comparateurs sont des medias où l'on rémunère à la performance, où l'on fixe ses limites.
Si on voit les répartitions des investissements, on voit bien que le Net a toujours été sous-considéré en tant que vecteur de notoriété/légitimité pour une marque. Cette vision a été longtemps un frein : aujourd'hui c'est ce qu'il aide à progresser .
RV sur mon fil Twitter : http://twitter.com/philippelabare
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