Le Figaro et Les Echos viennent de monter en partenariat avec Netvibes un service de page personnalisable: Mesechos et Monfigaro. Il en est de même avec le NewYork Times.
Une véritable révolution plus dans les mentalités que technologique.
Le Figaro et Les Echos viennent de monter en partenariat avec Netvibes un service de page personnalisable: Mesechos et Monfigaro. Il en est de même avec le NewYork Times.
Une véritable révolution plus dans les mentalités que technologique.
Comment ça marche ?
Concentrons nous sur le cas de MonFigaro. On peut y paramétrer/supprimer les flux d'articles du Figaro proposés par défaut. On peut ajouter aussi des services et contenus complémentaires, en piochant par exemple dans un annuaire de flux ou en ajoutant sa boite mail. MonFigaro devient ainsi pour l'internaute une tour de contrôle des nouveaux contenus mis en ligne sur ses rubriques favories du Figaro et d'autres sites favoris. La page étant paramétrable avec des effets AJAX parfaits.
Bref, comme sur Netvibes ... normal : ce n'est ni plus moins qu'un univers Netvibes « Lefigaro » mis en include entre le haut et bas de page.
Résultats :
- pas de rafraichissement de la pub à chaque changement d'onglets,
- les comptes sont chez Netvibes et ne sont pas interfacés avec ceux du Figaro.
Cela donne des résultats incroyables : Après avoir créer un compte sur le service LeFigaro, je suis allé sur celui des Echos. Reconnu automatiquement par les serveurs de Netvibes, je me retrouve avec un contenu Lefigaro avec en header le Figaro !
Le New York Times propose un service techniquement plus impeccable, car entièrement intégré en terme de comptes membres. L'ajout de contenu tiers est moins mis en avant.
Un tabou est tombé
Une fois loggé sur LeFigaro, vous pouvez donc ajouter des articles du Monde, de Libération, etc... C'est exactement sur ce dernier aspect que LeFigaro et LesEchos innovent : pour la 1ère fois, des medias (et pas n'importe lesquels) permettent à un lecteur d'ajouter à son service le contenu d'un tiers.
Pour la 1ère fois, des medias vont se développer commercialement sur le contenu de concurrents. On pourrait même parler de « parasitisme », le même parasitisme reproché à Google News par certains journaux.
Comment vont le vivre les concurrents ? En tout état de cause, c'est très malin de la part du Figaro et des Echos. Les tous 1ers medias qui proposeront de telles pages personnalisables « ouvertes » renforceront fortement leur présence sur le Web en exploitant cette Kill App de la fidélisation que sont les pages personnalisables.
A lire, l'annonce faire par Emmanuel Parody des Echos sur son blogl : http://ecosphere.wordpress.com/2007/08/23/mesechos-netvibes-rss-lesechos/
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